Etablir des habitudes alimentaires saines chez les enfants
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit une alimentation saine comme étant diversifiée, constituée notamment de fruits et légumes, légumineuses, céréales complètes et noix et incluant peu de composants présentant un risque pour la santé (tels que sucres simples, sel et matières grasses). Une alimentation saine aide à se protéger à la fois contre toutes les formes de malnutrition et aussi contre les maladies non transmissibles (MNT) comme le diabète, les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et certains cancers. Les schémas alimentaires développés pendant les premières années de vie perdurent dans l'enfance et l'âge adulte et forment la base des habitudes alimentaires futures. Les mauvais choix alimentaires jouent un rôle important dans le développement de plusieurs maladies chroniques. L'adoption d'habitudes alimentaires saines est essentielle pour prévenir le développement de maladies ultérieurement dans la vie Les organes du goût se développent assez rapidement durant la vie intra utérine. Ils commencent à être fonctionnels vers la 4ème semaine de gestation. Cela signifie donc que dès le stade embryonnaire, le fœtus est soumis aux saveurs qui proviennent de l’alimentation de la mère. Les nouveaux nés sont donc capables de différencier les goûts sucré, acide, salé, amer. Il est important qu’un enfant développe de bonnes habitudes alimentaires dès son plus jeune âge, car cela influence les habitudes alimentaires qu’il aura toute sa vie. En effet, les aliments qu’il découvre et apprend à aimer lorsqu’il est petit vont très probablement demeurer parmi ses aliments préférés. Offrir une grande variété d’aliments nourrissants à un tout-petit est donc la meilleure manière de l’aider à développer ses goûts. Les comportements alimentaires pendant la petite enfance sont grandement influencés par les donneurs de soins et s’acquièrent grâce à l’expérience de la nourriture et de l’alimentation. L’éducation et l’appui fournis par les professionnels de la santé (c’est-à-dire les infirmières en santé publique, Les médecins de famille et les pédiatres) et les programmes de nutrition doivent être renforcés pour s’assurer que les donneurs de soins disposent de l’infrastructure nécessaire pour traiter les problèmes de comportement alimentaire pendant l’enfance.