Rôle de la nutrition précoce dans la prévention des maladies métaboliques non transmissibles.
Une alimentation adéquate pendant les premières années de la vie est indispensable à la survie, à la santé et au développement de l’enfant Une nutrition précoce mal conduite peut être délétère pour la santé à court, à moyen et à long terme Les conséquences d’une mauvaise nutrition sont nombreuses et diffèrent selon le type de malnutrition (Malnutrition par défaut, malnutrition par excès). Une consommation excessive de protéines pendant la première année de vie peut exposer à l’obésité dont les conséquences peuvent être : A cout terme : des troubles du sommeil, apnées du sommeil, des troubles du comportement alimentaire et une puberté précoce (Kumar et al. 2017) A moyen terme: le syndrome métabolique (HTA, Dyslipidémie, Hyperglycémie, obésité) , les maladies cardiovasculaires (Cardiopathies, Accident vasculaire cérébral), l'intolérance au glucose, diabète de type 2, des déformations osseuses (Scoliose, genou valgum) et une stéatose hépatique (Kumar et al. 2017). A long terme : Arthrose précoce, impact psychosocial (Anxiété, dépression, perte de l’estime de soi), décès prématuré, risque de cancers (sein, colorectal, Maladie de Hodgkin) Une bonne nutrition pendant les 1000 premiers jours permet de prévenir la malnutrition et l’obésité. Une nutrition précoce mal conduite est délétère pour la survie et le développement de l’enfant. Elle compromet le devenir de cet organisme en croissance et a des répercussions sur la santé, l’espérance de vie et le potentiel économique du futur adulte.